Les sélections nationales cadettes et juniors du Bénin de wushu se sont envolées pour le Sénégal, samedi dernier, pour prendre part du 6 au 12 juillet, au 6e Championnat d’Afrique de wushu, Dakar 2024. Avant leur départ pour la capitale sénégalaise, David Ataï Guédégbé, trésorier général de la Fédération béninoise de wushu (Fbw) a fait le point de la préparation avant de dévoiler l’objectif du Bénin.
Pour ce championnat, comment s’est déroulée la préparation ?
David Ataî Guédégbé : La préparation a pratiquement duré trois mois. Nous avons commencé petitement. A un moment donné, nous avons augmenté le rythme et vers la fin, nous avons accéléré pour que les enfants puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Parmi les enfants, certains sont allés aux examens nationaux mais ils étaient toujours aux entraînements. Nous avons tenu compte de leurs calendriers scolaires pour élaborer un programme conséquent afin de permettre à tous ces enfants d’avoir de belles performances en temps opportun.
Il y a eu de nouvelles techniques par rapport au wushu. Les jeunes ambassadeurs béninois ont-ils assimilé ces nouvelles techniques ?
S’agissant de cet aspect, ne vous inquiétez pas. Ceux qui se sont occupés de la préparation, sous la houlette du grand maître Patrice Komenan Dossou-Yovo, sont des hommes très aguerris. Ce sont des techniciens avérés qui font convenablement leur travail. Nous n’avons aucune inquiétude à ce niveau. Le public sportif béninois peut être rassuré et nous demandons d’ailleurs leur soutien et leurs prières. Il faut rappeler que cet événement se tiendra au stade Marius Ndiaye de Dakar et plusieurs pays se sont annoncés tels que l’Egypte, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée Bissau, et bien d’autres.
Y a-t-il des motifs de satisfaction ?
C’est avec satisfaction que nous avions constaté beaucoup d’avancées dans la préparation de l’équipe. Les championnats d’Afrique ne sont pas un pèlerinage. Nous allons pour gagner des médailles. Comme vous le savez, pour gagner, il faut travailler. Nous nous sommes mis au travail. Avec les derniers jours, je pense et je crois fermement que le Bénin aura son mot à dire sur l’échiquier continental.
La délégation béninoise est composée de combien de pratiquants de wushu ?
La délégation béninoise est composée de neuf athlètes chevronnés qui seront accompagnés par les encadreurs et l’officiel de la Fbw. Nous serons une quinzaine de personnes dans la délégation et nous allons valablement représenter le Bénin. Dans ce groupe de pratiquants de wushu, nous avons fait la parité. Nous allons présenter quatre filles et cinq garçons. Je peux dévoiler leur identité. Il s’agit de Karal Agonsa (Nanquan, Nangun, Nandao), Osée Koudjega (Changquan, Daoshu, Gunshu), Kélia Noudofinin (Taijiquan, Taijijian), Benjamin Dako-Vigan (Changquan, Jianshu, Qianshu), Auristelle Goulome (Jianshu, Qianshu, Changquan, Daoshu, Gunshu), Marie-Florenda Nougbodohoue (Jianshu, Qianshu), Freud Alla Houessou (Sanda) et Leonel Douji (Sanda).
Quelles seront les épreuves dans lesquelles le Bénin sera en challenge avec d’autres pays ?
Nous serons en challenge dans les deux épreuves phares : le Taolu et le Sanda. Le Taolu, c’est le combat imaginaire qu’on appelle communément le Kata en karaté et le Sanda, c’est le combat corps-à-corps communément appelé la boxe chinoise. Le Bénin sera représenté dans deux catégories de combattants. Nous avons pris les meilleurs. En Taolu, nous aurons une quinzaine de rubriques dans lesquelles nous allons challenger. Avec le travail, je pense qu’ils vont donner le meilleur d’eux-mêmes pour que nous puissions revenir au pays avec des médailles.