6e édition des Olympiades Bountou : 10 équipes en compétition du 23 au 24 décembre prochain

L’Association Bountou Sport présidée par Monique Dougbadji, organise du 23 au 24 décembre 2021, la 6e édition des Olympiades Bountou au Bénin. Dix (10) équipes venant de huit départements du Bénin prendront part à cette grande compétition qui aura pour cadre l’esplanade intérieure du stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou.

Dix clubs seront donc sur la ligne de départ avec pour objectif de monter sur le podium. Il s’agit de Dragons, Eclaireurs (Littoral), Sagesse, Best Team (Atlantique), Scorpions (Mono), Tigresses (Couffo), Amazones (Zou), Apache (Collines), Caméléon (Ouémé) et Panthères (Plateau). A en croire la présidente Monique Dougbadji, l’organisation des Olympiades Bountou vise à travers un tournoi national, à relancer ce jeu traditionnel au profit des femmes de tout âge et ainsi sauvegarder un patrimoine inaliénable de la culture nationale. Selon ses dires, il s’agira spécifiquement de sauvegarder le Bountou, jeu séculaire en voie de disparition, en qualité de discipline du patrimoine culturel béninois et africain, de restaurer le Bountou au rang des disciplines de sport d’entretien, d’engager les filles et les femmes au Bénin à une pratique modernisée du Bountou, activité favorable à l’entretien de leur forme physique et de leur belle silhouette, d’utiliser les Olympiades Bountou comme un créneau pour faire prospérer les questions de Genre, notamment les défis liés au leadership féminin et à l’autonomisation de la femme, de sensibiliser les jeunes filles par le biais de cette saine distraction qu’est, par définition, le Bountou, sur les questions de santé sexuelle et reproductive. Ce jeu, longtemps perçu comme un jeu d’enfant pratiqué par la gente féminine est devenu aujourd’hui une discipline  sportive complète et se joue en équipes. Aux sponsors, et ceux qui sont encore entrain de voir le Bountou comme un jeu d’enfant, elle rappelle que c’est un sport plein qui n’a pas d’âge. « Si on prend juste  l’exemple sur le Congo, ça prend de l’ampleur dans la sous région et essayez de soutenir le seul sport féminin africain…», invite-t-elle avant de rassurer que toute la compétition se fera dans le respect strict des gestes barrières.