Son surmon, c’est le « Samouraï » béninois (Guerrier en japonais).
En effet, Celtus DOSSOU-YOVO, pour sa première participation aux JO de Rio, il y a 5 ans maintenant, ne s’incline qu’au stade des huitièmes de finale. Ce qui reste d’ailleurs sa meilleure performance.
Souvenirs… D’entrée, sur la tatami (praticable) ce matin-là, avec un pep d’enfer, Celtus réussit à battre son adversaire portugais
Celio Dias, 8ème mondial, par une technique bien appliquée : ura nagé ( projection par dos ou si vous préférez, 6? mouvement du 5? groupe du gokyo.)
Ippon, donne le juge! C’est plié. Groggy, étonné, désabusé, le Portugais qui pensait faire d’une bouchée « le petit Béninois « , l’aura appris à ses dépens.
« Burn out », « dépression » ou autres troubles mentaux? En tout cas, le Portugais ne s’en est pas remis jusqu’à ce jour. Sérieux!
Avec un entraîneur de haut niveau français, Nicolas SIGAUD, depuis 2016, Celtus n’a cessé de mouiller son judogi (ou kimono). Il travaille assidûment.
Le souhait de tous, c’est qu’il réédite l’exploit de Rio.
Au demeurant, Sensei (Maître en japonais) SIGAUD, ancien cadre technique de la fédération française et 6ème Dan, qui lui a fait profiter de son expérience et de son expertise, y croit dur comme fer.
Le champion béninois est d’ailleurs exempté du 1er tour. Il rencontre (-90kg) en 16ème de finale, ce mercredi, le Russe IGOLNIKOV, dont on dit, un des favoris au titre.
Le judo (art martial japonais. Ju: vide. Do: voie) étant un sport d’engagement, le « Samouraï » béninois (Samouraï signifie Guerrier en japonais) compte sur son esprit de combattant pour créer l’exploit.