You are currently viewing Athlétisme – Odile Ahouanwanou : « Mon succès, je le dois à ma détermination… »

Athlétisme – Odile Ahouanwanou : « Mon succès, je le dois à ma détermination… »

Lors de sa conférence de presse tenue ce mardi 09 avril 2024 au siège de la Fédération Béninoise d’Athlétisme à Cotonou, Odile Ahouanwanou a répondu aux questions des professionnels des médias. Pour la double championne d’Afrique en heptathlon et médaillée d’or aux derniers Jeux Africains, Accra 2023, sans le travail on ne peut pas prétendre gagner ou avancer dans la vie.

 

Les Facteurs de son succès : « Vous savez comme moi que sans le travail on ne peut pas prétendre gagner ou avancer dans la vie. Donc, moi mon succès je le dois à ma détermination et le travail ardent. Ce qui fait qu’à la fin, il y a toujours des résultats satisfaisants.  Mon rêve, c’est d’avoir le maximum de médailles. Quel que soit la médaille…. Si moi je vais en compétition, mon objectif c’est de prendre la première place, ce n’est jamais de prendre la deuxième ni la troisième place. Même si je ne remporte pas de médaille parfois mais que je fais de bonnes prestations, je suis souvent tellement fière de moi. Mais je suis rarement satisfaite parce que je sais que, je peux faire mieux ».

 

Sa source de motivation : « Ouais je suis motivée. Parce que d’abord je fais le sport de haut niveau. Je ne veux pas décevoir mes parents qui m’ont donnés l’occasion de le faire ni mon pays et mon entraîneur qui m’entraîne depuis 10 ans, mon staff non plus. Je sais qu’il y a des équipes qui me suivent et qui m’encouragent. Donc c’est ma manière à moi de leur dire merci. C’est de là que je puise ma détermination ».

 

L’apport de la bourse olympique : « La bourse olympique est toujours la bienvenue. Vous le savez bien ou peut être moins, mais en France la vie est beaucoup plus chère. Ce qui fait que la bourse olympique ne couvre pas toutes mes dépenses mais une grande partie quand même. Oui, la bourse olympique est importante pour ma préparation mais elle ne suffit pas. C’est quand même une part conséquente ».

 

Odile Ahouanwanou déjà qualifiée pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ? : « A l’heure actuelle, non je ne suis pas encore qualifiée parce que soit il faut se qualifier par mes prestations directes, mes performances ou d’être bien classée au ranking. Pour l’instant, je n’ai pas encore fait une grande performance qui va me faire qualifier. Et au ranking, je ne suis pas encore qualifiée. Ce serait suite à mes différentes compétitions qui vont faire qu’au ranking, je vais être beaucoup mieux classée. Donc à l’heure actuelle, non Odile n’est pas qualifiée. Je suis sur la bonne voie en tout cas d’être qualifiée ».

 

Ses relations avec sa compatriote et athlète Noélie Yarigo : « Vous savez, Noélie Yarigo est une grande sœur à moi. Contrairement à ce que beaucoup pensent voir, Noélie et moi, on communique. Même si les réseaux sociaux ne sont pas notre vie…C’est une sœur que je respecte beaucoup, par sa détermination, son engagement. Quand elle a eu sa médaille (Médaille de bronze au Championnat du monde d’athlétisme Glasgow 2024), je fais partie des premières personnes à la féliciter parce que c’est une médaille historique. Comme je lui ai dit, quand j’ai suivi la course, j’ai eu des larmes aux yeux. Et je me suis dit ” C’est fait”. Donc si je gagne une médaille, c’est Noélie qui gagne une médaille, c’est le Bénin qui gagne une médaille, vice-versa. Et c’est une fierté. Il faut qu’on soit vraiment fière de ce qu’elle a réalisé. Je fais partie de ces athlètes qui l’encouragent à donner le meilleur d’elle encore et encore. Donc Noélie Yarigo, c’est un exemple que l’âge ne fait pas partie d’une finalité de ce qu’on peut réaliser dans le domaine du sport ».

 

Une idée sur son après carrière : « Ouais je pense bien. Vous savez que le sport à un moment donné, il faut arrêter même si vous ne le voulez pas. Il faut savoir passer par la grande porte que la petite. Après, il faut mettre les choses idoines pour que ça donne ce que ça doit donner. Mais je ne suis pas encore prête pour aller à la retraite. Dès que je vois qu’il faut arrêter, je le ferai. Mais je pense à quoi faire déjà ».