De retour à Cotonou dans la nuit du lundi 1er juillet 2024 après avoir reçu le Pagnol d’Or 2024, fruit d’une belle organisation des Championnats du monde 2023 par le Bénin, Garba Yaya, président de la Fédération Béninoise de Pétanque, a été accueilli par plusieurs boulistes à l’aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Il en a profité pour répondre aux questions de la presse locale.

Très heureux d’être de retour après cette distinction qui honore le peuple béninois ?

Je suis allé chercher une distinction qui revient à la Fédération Béninoise de Pétanque et que nous devons dédier au gouvernement de notre pays parce qu’il s’agit de la bonne organisation de la Coupe du Monde. Une compétition qui a été organisée avec brio. D’ailleurs, c’est la première fois dans l’histoire de cette discipline sportive qu’un pays a tenu ce grand pari en organisant la Coupe du monde doublette (Hommes, Dames et mixte), tête-à-tête (Hommes et Dames) et les championnats du monde Triplette Hommes. Plus de mille personnes ont été hébergées durant quinze jours dans notre pays. La Fédération Internationale de Pétanque et des Jeux Provençal n’a pas hésité à dire que le Bénin mérite ce prix et a voulu que cette distinction soit remise à l’instance béninoise, même si c’est le gouvernement qui a mis tous les moyens possibles. Raison pour laquelle nous dédions ce trophée au gouvernement par l’entremise du Ministère des Sports.

Selon nos informations, le Bénin a été véritablement honoré au cours de cette grande compétition à Marseille.

Effectivement, il faut préciser qu’à cette occasion, j’ai failli verser des larmes parce que le Bénin a été suffisamment honoré. Le Groupe “La Marseillaise”, qui s’occupe de cette grande compétition “La Marseillaise à la pétanque”, a enregistré au cours de cette édition 4 136 triplettes, soit 12 408 athlètes, sans compter les amateurs et les autres participants. Et c’est en présence de ce grand nombre de personnes qu’on a demandé au représentant du Bénin de remettre le premier prix du vainqueur des femmes. On ne peut pas demander plus. J’ai été surpris également de voir les boulistes béninois venus me rencontrer à l’aéroport parce qu’ils ont compris que ce sont leurs efforts qui ont été couronnés.