Sous la supervision du Grand Maître Pierre Ogoudjobi, les pratiquants de taekwondo ont été soumis à plusieurs épreuves aussi bien théoriques que pratiques pour l’obtention de grade supérieur. C’était dimanche 19 décembre 2021 à son siège de la Fbtae à Akpakpa.
A la faveur de cet examen de passage de grades supérieurs, la Fédération béninoise de taekwondo (Fbtae) met fin à huit ans de vide sportif au sein de la famille de taekwondo. Ainsi, les aspirants aux grades du 1er au 5e Dan ont été soumis à plusieurs épreuves, aussi bien, théoriques (à travers la présentation de soutenance de mémoire sur des questions données) que pratiques (par des démonstrations et autres aspects techniques). Ce passage qui s’est déroulé simultanément à Cotonou (du 1er au 5e Dan) et Parakou (du 1er au 3e Dan) a été dirigé par les Maîtres qui ont décroché leur 6e et 7e Dan en Côte-d’Ivoire. Une opportunité pour ces aspirants de passer devant des jurys chapeautés par le Grand Maître Pierre Ogoudjobi pour se faire évaluer en pratique et en théorie.
Pour Maître Jacques Noutai, représentant des membres de jurys, le grade représente une expérience non seulement accumulée mais aussi validée et associée à un niveau de compréhension de la discipline qui dépasse le cadre de son application technique. Selon ses dires, le passage de grade représente d’une part, le travail fait sur la technique et d’autre part, le travail accompli sur soi-même. Il n’a pas manqué de remercier et de féliciter la Fbtae avec à sa tête le président Victorien Jules Kougblénou pour cette belle initiative qui manquait au taekwondo béninois.
Quant au président de la Fbtae, Victorien Jules Kougblénou, il dira que le but est d’atteindre la perfection (pourtant inaccessible), en suivant la voie (Dô). A l’en croire, pour aboutir à l’essence des arts martiaux, il faut obligatoirement passer par des étapes essentielles telles que l’apprentissage des techniques de base, le perfectionnement de ces techniques et la mise en pratique de celles-ci. «Ceci constitue le travail d’une vie. C’est pourquoi nous avons décider d’organiser de tels examens», souligne-t-il. Par ailleurs, il a promis de régler, les semaines à venir, le problème d’équivalence des ceintures sur le plan local avec le KUKIWON. «Nous avons de pratiquants qui ont des grades qui ne sont pas reconnus par l’instance internationale de KUKIWON», a avoué le président. Selon ses propos, il entreprend des démarches dans ce sens.