Le rendez-vous est pris. Le 25 juillet prochain, c’est à Lokossa que les voix du football béninois se réuniront pour l’Assemblée générale ordinaire de la Fédération béninoise de football (FBF), une étape annuelle aux airs de bilan et de projection. La circulaire officielle, signée le 13 mai par le secrétaire général Claude Paqui, donne le ton : il est temps, à nouveau, de faire l’état des lieux.
Entre les débats statutaires, les analyses de la saison 2024-2025 et les perspectives à bâtir, cette AGO s’annonce comme un moment structurant pour l’écosystème du ballon rond au Bénin. Le développement du football ne se joue pas seulement sur les terrains : il s’écrit aussi dans les rapports d’activités, les états financiers, les propositions stratégiques.
Une mécanique bien huilée en amont
En amont de cette grande messe du football, la machine administrative s’est déjà mise en route. Clubs, ligues et associations affiliées sont priés de désigner leurs délégués avant le 30 mai à 12h, ultime délai mentionné dans la note fédérale. Les 13 et 14 juin, ce sera au tour des Ligues départementales de procéder à leurs élections de délégués, dans un souci de représentativité fidèle au maillage national.
Au-delà du rituel, un moment de clarification
Cette assemblée ne sera pas qu’un exercice de conformité. Dans un contexte où les attentes sportives et structurelles sont de plus en plus fortes, elle cristallisera sans doute les interrogations sur les orientations de la FBF. La politique de formation, la gouvernance des championnats, les partenariats stratégiques ou encore la performance des équipes nationales seront autant de sujets scrutés.
Lokossa, symbole d’une décentralisation assumée
Choisir Lokossa, c’est aussi envoyer un signal. La capitale du Mono, loin de Cotonou et Porto-Novo, symbolise une volonté de faire circuler la parole footballistique, de rapprocher les instances des réalités locales. Le football béninois, s’il veut continuer à grandir, devra s’appuyer sur tous ses territoires.
Le 25 juillet, les projecteurs ne seront pas braqués sur une pelouse, mais sur une salle de réunion. Et pourtant, c’est bien là que se jouera une partie de l’avenir du football béninois.