Comment on se sent quand on organise un tournoi en son nom ?
«Avec ce tournoi d’accueil, ça fait vraiment plaisir de rester à la touche et de voir les amis jouer, de parler un peu dans le jeu pour relever quelques insuffisances, et à la fin, de féliciter les scrabbleurs. C’est une joie qui nous anime et ça me plait désormais d’organiser ce genre de tournoi. C’est bon d’être champion aussi.»
Justement, c’est un jeune scrabbleur qui a été sacré dudit tournoi. Est-ce à dire que la relève est en train d’être assurée ?
« C’est un tournoi. On peut le dire. Le « petit » (Hermann Noumonvi) est en train d’évaluer. J’ai moi-même suivi un court. Il y avait une petite conjugaison «Dotames». Le verbe doter qui devrait être conjugué et qui ne passait pas. Mais il s’est appuyé sur un « i » de Italique pour faire Mastoide. C’était vraiment un coup de génie parce que le « i » était caché selon la configuration de la grille. Ça veut dire qu’il est vraiment en train d’évoluer. Il est prometteur et je crois que c’est ça qui lui a permis cette victoire. Face à un adversaire (Hervé Boni) en finale, il n’avait pas beaucoup de chance. Et pourtant, il a fait le jeu. Il s’est bien illustré.
Un conseil…
Il a de l’avenir. Techniquement, il est bon. Donc, il suffira de corser un peu son vocabulaire pour que l’année prochaine, pour les championnats d’Afrique à Abidjan, qu’il créé l’exploit pour nous.